Dans l’affaire l’opposant à sa petite amie, Dieynaba Baldé et ses coaccusés poursuivis pour vol commis la nuit, collecte illicite de données à caractère personnel, copie de données informatiques et tentative d’extorsion de fonds, Djibril Mbaye Fall alias Bril Fight 4 a préféré désister des poursuites entamées contre la chanteuse.
En effet, Dieynaba Baldé qui a reconnu en audience, ce 31 août, avoir subtilisé le téléphone du plaignant, a expliqué ses motivations et a demandé pardon.
« Après que des proches m’ont informé du comportement de mon petit ami Bril Fight 4 qui explique-t-elle me trompait avec d’autres filles, j’ai profité de la nuit pour prendre son téléphone et mener des vérifications », a expliqué l’ancienne pensionnaire de Sen Petit Galé qui a confié avoir trouvé en agissant de la sorte, la réponse à son interrogation.
« J’ai constaté qu’il parlait avec d’autres filles. J’ai pris quelques captures d’écran que j’ai immédiatement envoyées sur mon téléphone. J’ai ensuite caché le téléphone, je ne l’ai remis ni à mon frère ni à quelqu’un d’autre », s’est justifiée l’auteure de « Dina Bakh », Dieynaba Baldé.
Revenant sur cette affaire, Me Abou Alassane Diallo, l’avocat de Djibril Mbaye Fall alias Bril Fight 4 a expliqué que son client a décidé de pardonner à sa petite amie.
« Mon client a totalement pardonné à Dieynaba, il ne s’est pas constitué partie civile, il s’est désisté de sa plainte. Il a pardonné et il n’a rien réclamé. Les débats ont eu lieu, Dieynaba a reconnu avoir subtilisé son portable et a demandé le pardon. Nous sommes d’accord pour ce pardon. Nous avons dit au tribunal que nous lui pardonnons et d’en tirer toutes les conséquences », a dit la robe noire attestant de la sincérité de cette démarche malgré le préjudice subi par Bril Fight 4.
« Bril a subi un lourd préjudice lié à son honneur. Il a subi les choux gras de la presse. Il a perdu son portable, il a perdu 5 vidéos clips parmi les plus en vue, mais malgré tout, il a considéré qu’il préfère pardonner et le pardon c’est un pardon sincère, c’est un pardon réfléchi, il pardonne sans arrière-pensée, il ne regarde que l’avenir et il ne réclame absolument rien du tout », a conclu le conseil.
Dans ce dossier, le parquet a plaidé pour une application de la loi pénale. La défense a, pour sa part, invité la cour à relaxer sa cliente et ses coaccusés. L’affaire est mise en délibéré au 7 septembre prochain.