Le chanteur Thione Seck a été relaxé dans l’affaire des faux billets, après l’annulation de la procédure fondée sur le règlement numéro 5 de l’Uemoa qui confère le droit d’être assisté par un avocat dès l’interpellation. Pour cette même disposition juridique, Khalifa Sall a été maintenu en prison. Mais, rapporte Libération, Me Ousmane Sèye lève l’équivoque.
« Il n’y a pas deux poids deux mesures dans les affaires Thione Seck et Khalifa Sall. Dans l’affaire de la Caisse d’avance, Khalifa Sall, entendu par la Dic sans la présence de son avocat, la Cour d’Appel de Dakar, a annulé, par la suite, tous les procès-verbaux issus de cette audition. C’est la même chose qui a été faite pour Thione Seck », recadre-t-il.
Sauf que, précise l’avocat du chanteur, « la seule différence est que dans l’affaire Khalifa Sall, avant d’être entendu par l’officier la police judiciaire, l’ex-maire de Dakar l’a d’abord été par les enquêteurs de l’Inspection générale d’Etat (Ige). Or, il n’y a aucune loi qui dispose qu’un rapport établi par l’Ige contre une personne entendue sans la présence de son avocat, doit être déclaré nul ».