Le Parlement angolais a retiré de son code pénal une disposition interprétée comme « une interdiction de tout comportement homosexuel ».
La disposition retirée du code pénal ne faisait pas clairement mention de l’homosexualité, mais elle bannissait les « vices contre nature ».
Elle était interprétée comme une interdiction des relations sexuelles entre personnes du même sexe.
La modification a été validée par un vote du Parlement, mercredi, à Luanda, la capitale angolaise.
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« Le gouvernement interdit également toute discrimination basée sur l’orientation sexuelle. Et toute personne qui refuse d’employer une personne ou de lui fournir des services en raison de son orientation sexuelle encourra une peine de prison de deux ans maximum », affirme Human Rights Watch (HRW), citant le nouveau code pénal angolais.
La communauté LGBT (lesbiennes, gays, bisexuels et transsexuels) d’Angola affirme régulièrement faire l’objet de discriminations pour accéder à la santé et l’éducation.
HRW appelle « les 69 autres pays dans le monde qui criminalisent encore les relations homosexuelles à suivre l’exemple » de l’Angola.
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Le nouveau code pénal angolais interdit l’avortement, qui devient maintenant illégal.
Le code comprend pour la première fois des questions telles que la conduite en état d’ébriété et le vol de bétail, qui sont désormais illégaux en Angola.