En Algérie, les autorités ont mobilisé les hélicoptères bombardiers d’eau pour éteindre l’incendie qui touche la région de Constantine depuis jeudi 1er août. Les incendies arrivent régulièrement en Algérie pendant l’été, mais la semaine dernière, le bilan a été particulièrement lourd.
La dernière semaine du mois de juillet, plus de 2 000 hectares sont partis en fumée. C’est l’équivalent de tous les dégâts du mois de juin. Au total depuis le début de l’été, près de 10 000 hectares de forêt, 49 000 arbres fruitiers et 7 000 hectares de récoltes ont été détruits par des incendies.
Les régions du nord sont touchées, de Constantine, à l’est, à Tissemsilt, à l’ouest. De violents incendies ont touché les régions montagneuses, comme la Kabylie ou Blida, au sud de la capitale, où un enfant de deux ans est décédé et quatre personnes ont été blessées jeudi.
Un bilan moins lourd qu’en 2017
Ce bilan, lourd, est pourtant pour l’instant moins important que celui de l’été 2017, où plus de 54 000 hectares de végétation avaient été détruit dans des incendies.
Selon les déclarations des autorités, plusieurs départs de feu au cours des dernières semaines sont intentionnels. La protection civile souligne également que c’est la faiblesse de la prévention qui est responsable de l’ampleur des incendies.
Si les critiques sur le manque de moyens sont récurrentes, l’Algérie utilise depuis 2017 des hélicoptères bombardiers d’eau. Et cette année, les effectifs de pompiers ont presque doublé.