Un parti qui a inexorablement continué à se fissurer depuis qu’il est arrivé au pouvoir en 2000. Pour preuve, 3 des 5 candidats à la dernière élection sont issus de ses flancs. Macky Sall a d’ailleurs été le bourreau du Maître en 2012. C’est qu’à force d’étouffer ses « fils », Wade a fait le vide autour de lui. Et son fauteuil qu’il a décidé de réserver à Karim Wade, attend toujours.
Exilé à Doha, le fils prodige n’a toujours pas posé sa main sur le PDS. Ses discours et ses messages régulièrement transmis, via les réseaux sociaux, ne suffisent pas à maintenir la flamme du parti. Le Pape du Sopi a sans doute livrer sa dernière bataille lors de cette élection présidentielle.
A Karim Wade d’occuper, désormais, le fauteuil déjà chauffé pour lui. Mais encore, faut-il qu’il rentre de son exil politique. Qu’il bénéficie d’une amnistie qui pourra lui permettre de viser à nouveau la sphère présidentielle. Toutes choses qui restent liées au bon vouloir du Président Macky Sall. Ensuite, Karim Wade devra panser les plaies d’un parti sur le flanc. Il devra réunifier, pour ne pas dire rebâtir une entité en lambeaux. Sans état d’âme et sans exclusive. Karim Wade devra simplement faire ses preuves d’homme politique. Une tâche si simple et si difficile, comme remplacer une icône comme Abdoulaye Wade.Pour le moment l’avenir nous dira le temps réservé a cette grande formation politique.