L’Organisation mondiale de la Santé (Oms) n’est pas sur la même ligne que les pays européens qui ont décidé de suspendre l’administration du vaccin AstraZeneca.
« Nous ne voulons pas que les gens paniquent et, pour le moment, nous recommandons que les pays continuent de vacciner avec AstraZeneca », a déclaré la cheffe scientifique de l’OMS, Soumya Swaminathan.
Toutefois, le directeur général de l’Oms Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé que le Groupe consultatif d’experts de l’institution se réunit aujourd’hui (mardi) pour évaluer la sûreté du vaccin.
Une position qui fait du baume au cœur du laboratoire anglo-suédois actuellement dans la tournante. Hier lundi, le professeur Andrew Pollard, directeur du Oxford vaccine group qui a développé le vaccin avec le laboratoire affirmait qu’il existe « des preuves très rassurantes qu’il n’y a pas d’augmentation du phénomène de caillot sanguin ici au Royaume-Uni ».
Même position de la part du groupe pharmaceutique qui persiste à démentir l’existence de problèmes sérieux pouvant justifier la suspension du vaccin.
Dans un communiqué vendredi, le groupe déclarait qu’il n’y a « aucune preuve de risque aggravé » suite à l’administration du vaccin. « En fait, les chiffres sur ce type sont beaucoup plus faibles chez ceux qui sont vaccinés comparé à ce qui serait attendu dans la population dans son ensemble », soutient le labo.