La sorte sur la TFM du député-maire de Dakar, Bathéméy Dias accusant le groupe Futurs médias (GFM) de manque d’objectivité a fait naitre une polémique. Et depuis acteurs politiques, membres de la société civile et journalistes continuent de réagir. Cette fois-ci c’est le député Guy Marius Sagna qui se livre.
Voici, in extenso, son post sur sa page Facebook.
« Le Sénégal est ce pays où certains dans la presse peuvent critiquer, juger, apprécier, dénoncer, insulter tout le monde et les mêmes refusent d’être critiqués, appréciés, jugés, dénoncés.
Qui disait : « (…) les journalistes sont des êtres humains. Ils partagent avec le reste de notre espèce la même proportion de défauts et de qualités. Mais en tant que vaches sacrées, il est interdit à toute personne non membre de la corporation de mettre en cause leur honnêteté intellectuelle, ni à titre individuel, ni à titre collectif, ni pour la qualité de leur travail, ni pour leur engagement politique, ni pour leurs activités annexes même cloisonnées, ni pour leurs liens familiaux, ni d’aucune façon, ni à aucun titre, même au prix de la vérité.
Et c’est ce qui se passe. »?
La presse est nécessairement traversée par les luttes de classes en cours dans la société. Certains organes de presse seront les haut-parleurs des oppresseurs et d’autres organes de presse seront les caisses de résonance des opprimés.
Mon avis est aussi qu’on peut aimer ou ne pas aimer la ligne éditoriale de Walf, de GFM, de la RTS…mais cela ne doit pas nous amener à violenter verbalement ou physiquement un journaliste. Sauf en cas de légitime défense.
Car n’oublions jamais que « Un journaliste dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché sur la stratégie commerciale de son employeur ».
GMS,