Au moins 13 morts suite à des inondations en Cote d’Ivoire

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Un glissement de terrain a emporté un hameau d’une vingtaine de maisons à Anyama, dans la banlieue nord d’Abidjan, faisant au moins 13 morts et de nombreux disparus ensevelis sous des tonnes de boue, après des pluies diluviennes ces derniers jours.

La pluie cause d’importants dégâts en Côte d’Ivoire depuis quelques jours.

Hier jeudi, un important glissement de terrain avec coulée de boue a entrainé la mort d’au moins 13 personnes et blessé 3 autres dans la commune d’Anyama, au nord d’Abidjan.

C’est un bilan provisoire car plusieurs maisons ont été complètement submergées et les recherches sont en cours.

Scène de chaos : un ours en peluche noir de saleté et un T-shirt rose émergent de la boue marron à côté de restes de murs bleus et de morceaux de toits en tôle. Plusieurs enfants sont morts ou disparus.

«J’ai perdu mon fils de trois ans, je cherche son corps. Je n’ai plus d’espoir de le trouver en vie», a confié à l’AFP un habitant, Aboubacar Dagnon. Il n’était pas là au moment du drame mais la maison de sa femme, qui a survécu, a disparu et il fouille en contrebas.

Des centaines de personnes, dont certaines s’enfoncent par moment jusqu’aux genoux, voire jusqu’aux hanches, dans la boue tentent de retrouver des survivants, tout en récupérant casseroles, portes, documents, vêtements et chaussures que l’éboulement a dispersés sur 70 mètres.

«Treize morts, c’est le bilan provisoire, les recherches continuent», a déclaré le préfet d’Abidjan, Vincent Toh Bi.

Le hameau appelé «Derrière les rails» est situé, dans une zone inondable et inconstructible habitée depuis des années par des familles modestes.

Le bilan définitif devrait être beaucoup plus lourd.

Les rails du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou sont curieusement suspendus en l’air comme s’ils formaient un pont : la colline de terre de quatre à cinq mètres de hauteur sur laquelle ils étaient posés a disparu.

«Vers huit heures (heures locale et GMT), on a entendu un grand +VLAHOUM+ comme si la terre emportait tout. On est sorti pour voir ce qui se passait. La colline était partie. On est venu pour aider. Je connaissais des gens ici. Certains ont disparu», raconte Ibrahim Sidibe.

 

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