« A partir de maintenant, nous n’allons plus nous occuper de la Justice, les avocats vont le faire. Nous allons nous concentrer exclusivement sur la candidature de Khalifa Ababacar Sall à la prochaine présidentielle du 24 février 2019. » Sur les ondes d’iRadio (90.3 FM) mot d’ordre est donné par Moussa Tine, juriste et conseiller de l’ex-maire de Dakar. Dans ce sens, annonce-t-il : « La coalition de Khalifa Sall va s’élargir. D’autres personnes vont nous soutenir, nous allons nous organiser aussi bien au niveau national qu’au niveau du département pour porter sa candidature. »
Selon lui, « il ne s’agit pas seulement de défendre Khalifa Sall mais de défendre la démocratie et l’Etat de droit au Sénégal » car, assène-t-il : « Les citoyens ont le droit de choisir librement leur président de la République. Mais ils ne peuvent le faire qu’à travers des élections. »
Et dans leur cas de figure, indique Moussa Tine, « nous ne pouvons pas accepter que les juges jouent le rôle d’éliminer des candidats à la présidentielle. » L’opposant s’est prononcé après le délibéré de la Cour suprême sur l’affaire Khalifa Sall, confirmant la décision de la Cour d’appel qui avait confirmé la condamnation de l’ex-édile de la capitale sénégalaise et ses co-prévenus à cinq (5) ans de prison pour escroquerie.
« Quelle que soit la décision qui a été prise, Khalifa Sall est et restera candidat à la prochaine élection présidentielle du 24 février 2019, insiste le conseiller de Khalifa Sall. Je ne suis pas celui qui l’a dit, ce ne sont pas les avocats qui le disent », rappelant « qu’en matière pénale, le rabat d’arrêt est suspensif. » Ainsi, martèle-t-il : « Peu importe donc ceux qu’ils peuvent décider, nous avons encore des voies de recours qui vont nous permettre de faire en sorte que Khalifa Sall soit candidat à la prochaine élection présidentielle. »
Ecoutez la réaction de Me Moussa Tine