Ils sont suspectés de terrorisme et seront arrêtés par les éléments de sécurité des frontières. Cette vague d’arrestation intervient au moment où le fléau fait des ravages à travers la sous-région notamment dans les pays voisins tels que le Mali, ou bien l’Algérie, le Burkina Faso, etc. la vigilance dictée par une psychose sans précédent conduira à des opérations aussi bien à l’intérieur du pays que dans les frontières. Le novembre 2015, trois imams sont inculpés après le prêcheur Alioune Badara Ndao.
Un mois après l’arrestation de l’imam Ndao, trois autres imams seront appréhendés pour leurs prêches jugés radicales et incitatrices à la violence. Les hommes de sécurité soupçonnent une certaine connexion entre ces imams, souvent d’obédience salafistes, et des réseaux djihadistes.
Érigeant la lutte contre le terrorisme comme une sur-priorité, le régime du président Sall entend se donner à fond pour une prévention effective d’autant plus que les pays voisins sont affaiblis par le problème. Pour y arriver, des discours aux actes, tout est banni dès lors qu’il touche au fondamentalisme religieux auquel s’attaque sans cesse Macky Sall. Voilà comment l’arrestation de trois imams, le 6 novembre 2015, constituent un signal fort à tous ceux qui verseront dans le radicalisme.