Blocage du transport : L’Uemoa roule pour une reprise des activités

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Les ministres chargés des Transports de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) plaident pour «un plan de reprise concerté des activités de transport en rapport avec la situation sanitaire et sécuritaire dans les Etats».

Les ministres chargés des Transports de l’Union écono­mi­que et monétaire ouest africaine (Uemoa) se sont réunis jeudi, afin «d’évaluer l’impact de la pandémie sur le secteur des transports, d’apprécier les mesures prises et d’évaluer les besoins du secteur dans la perspective d’une reprise». A l’issue de cette rencontre, ils ont formulé une série de recommandations. Entre autres, Mme Zouréhatou Kassah-Traoré, ministre des Infrastructures et des transports de la République togolaise, présidente en exercice de la réunion, et ses homologues ont demandé de «formuler dans les meilleurs délais, pour la sous-région, un plan de reprise concertée des activités de transport en rapport avec la situation sanitaire et sécuritaire dans les Etats».
Sur les impacts de la pandémie, les ministres chargés des Transports notent une baisse générale des activités en général et en particulier dans les sous-secteurs routier, ferroviaire, aérien et portuaire. Cette baisse a eu pour conséquences le chômage, la réduction des salaires, l’augmentation du coût du transport…
A l’ouverture de cette réunion organisée par visioconférence, le président de la Commission de l’Uemoa, Abdallah Boureima, a tiré la sonnette d’alarme. «Dans le transport aérien, la baisse du trafic est estimée à 95%, entraînant avec elle des pertes de revenus pour les travailleurs et des risques de faillite d’entreprises. Concernant le transport terrestre, la fermeture des frontières a immobilisé des parcs entiers de compagnies routières de voyageurs. Dans le transport maritime, des bateaux sont à quai, ainsi privés de navigation», a déclaré Abdallah Boureima, cité dans un communiqué.
Au Sénégal, les chauffeurs qui disent être privés de leur gagne-pain depuis menacent d’aller en grève à partir du 1er juin 2020, afin d’exiger de l’Etat la levée de l’interdiction de circuler entre les régions.

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