Quelques jours après avoir fêté le nouvel An 2018, les Sénégalais ont été émus par le drame de Boffa-Bayotte qui a coûté la vie à 14 personnes. Parties à la recherche de bois dans cette forêt de la Casamance, les victimes ont été sauvagement exécutées.
L’enquête menée par la gendarmerie a permis l’arrestation de 16 personnes considérées comme les présumés auteurs de ce massacre. Au finale, 25 personnes ont été arrêtées et placés sous mandat de dépôt.
Mais depuis lors, ces détenus peinent à bénéficier d’un procès équitable. Leur avocat, Ciré Clédor Ly a usé de toutes les voies de recours mais en vain. Il a demandé la reconstitution des faits mais rien n’y fit, les autorités judicaires font toujours la sourde oreille. De guerre lasse, ces 25 détenus comptent aller en grève de la faim à partir de lundi prochain pour réclamer la tenue leur procès.
