Directeur général adjoint de Sédima Abattoir, Moustapha Diop, s’est exprimé sur le litige foncier qui oppose leur entreprise à des populations de Ndengler. Il a indiqué, de prime abord, que les terres en question, ne sont pas de Ndengler. Mais plutôt de Djilakh. «Ces terres dont nous détenons des papiers légaux, se trouvent à Djilakh. Donc s’ils disent que la Sédima a pris des terres de Ndengler ce n’est pas avéré», a-t-il indiqué.
Diop, qui était l’invité de Rfm matin reprise par Igfm, a expliqué comment ils ont acquis le terrain : «Tout a été légal. Nous avons exprimé un besoin. Le conseil rural de Sindia d’alors nous l’avait accordé avec des papiers reconnus. Puis, deux années après, nous avons fait une demande de bail. On l’a obtenu. En 2019 nous avons fait une demande de titre foncier qui a abouti. Nous sommes passés par des voies légales», dit-il.
Sédima dit avoir investi 500 millions pour les terres et les installations
Et pour sortir de cette impasse, la Sédima a fait une proposition. M. Diop explique : «Ce que la Sédima à faire, c’est que ceux qui revendiquent ce terrain, partout, où leur maire leur allouera un terrain, où qu’il soit, nous sommes prêts à faire les terrassements, le leur aménager afin qu’ils puissent l’exploiter. Mais il est inconcevable qu’on veuille réclamer une terre qui ne vous appartient pas.» Les populations accepteront-elles une telle proposition ? La balle est dans leur camp.
En attendant, M Diop indique qu’ils ont dépensé plus de 500 millions entre la régularisation du terrain et les installations qui y ont été réalisées. Ils comptent faire un projet d’horticulture sur les lieux.