Le bilan de l’attaque survenue dimanche contre le détachement de gendarmerie d’Inata, dans la province du Soum dans le Sahel burkinabè est passé de 32 à 53 morts dont 49 gendarmes et 4 civils, a annoncé mercredi, le porte-parole du gouvernement Ousseni Tamboura, à l’issue d’un conseil ministériel.
L’autre nouveauté dans cette affaire, c’est que les autorités ont annoncé des sanctions. Selon Rfi, le commandant du groupement des forces du secteur Nord et celui de la première région de gendarmerie sont relevés de leurs fonctions.
Cette attaque est l’une des plus meurtrières contre les forces de défense et de sécurité burkinabè depuis que le Burkina Faso est confronté aux actions djihadistes, qui ont débuté dans ce pays il y a six ans.