Ces trois experts de l’Onu déclarés persona non grata sur toute l‘étendue du territoire burundais. Le Sénégalais Doudou Diène, de la Camerounaise Lucy Asuagbor et de la Britannique Françoise Hampson ont publié des rapports jugés par l’opinion comme mensonger, incendiaire et diffamatoire.
« Le Burundi ferme ses portes à trois enquêteurs de l’ONU.
Bujumbura leur reproche la publication le 5 septembre d’un “rapport diffamatoire et mensonger”, indique une note datée du 11 septembre et signée du ministre burundais des Affaires étrangères Ezechiel Nbigira.
Le rapport incriminé auquel les autorités burundaises font référence est relatif à l‘état des droits de l’homme dans la nation est-africaine. Les trois experts y ont notamment prévenu que de graves violations des droits de l’homme, dont des crimes contre l’humanité, se poursuivaient sans relâche au Burundi, dénonçant à l’occasion les “appels récurrents à la haine” du président Pierre Nkurunziza.
« Ce climat attentatoire aux droits de l’homme continue à être favorisé par des appels récurrents à la haine et à la violence de la part d’autorités, dont le chef de l’Etat, et de membres du CNDD–FDD (parti au pouvoir), ainsi que par une impunité générale”, affirmait le rapport », avec Africanews.