Qu’il pleuve, qu’il neige, le Parti démocratique Sénégalais (Pds) maintient son plan A. Karim Wade reste son candidat en perspectives de la prochaine présidentielle. Ce qui, du reste, trouble l’esprit des Sénégalais qui ont du mal à comprendre comment le Pds compte s’y prendre pour faire participer son candidat à l’échéance majeure de 2019.
Les libéraux qui semblent être dans le secret des Dieux ne reculent d’un iota dans leur persistance à faire de Karim Wade leur candidat attitré à l’élection présidentielle de 2019. Certes, l’inscription sur les listes électorales de Wade-fils a été virtuellement rejetée. Egalement, son retour au pays natal pose beaucoup plus problème qu’il n’en résout. S’y ajoute sa condamnation qui ne serait pas annulée par sa grâce présidentielle. Aussi, pour la recevabilité de sa candidature consécutive à l’obtention d’un quitus fiscal, Karim devrait dans les normes s’acquitter de ses impôts qui s’élèveraient à 138 milliards de FCFA. Ainsi, Aliou Sall,Dg du Cdc l’attend de pied ferme. En effet tous ces facteurs combinés font que le candidat du Pds se retrouve dans une posture inconvenante pour sa participation à la prochaine présidentielle. Mais ce qui trottine dans l’arrière-boutique des sénégalais, c’est que nonobstant toutes ces pesanteurs qui n’augurent rien de bon pour lui, les libéraux deviennent plus déterminés que jamais à faire de lui leur candidat. Du coup, c’est l’impasse totale pour ceux qui croient au realpolitik. Ou alors quelque d’incontournable est en train d’être mijoté par Wade et ses affidés. Sait-on jamais. En tous les cas, le comité directeur du Pds tiendra une conférence de presse et une délégation effectuera une tournée nationale à partir du 9 septembre dans l’ensemble des 45 départements. Une invite sera lancée à tous les responsables libéraux afin de mener une campagne de collecte des parrains au profit du candidat de leur parti.
