Déjà plus de 41 cas de décès par noyade ont été enregistrés depuis le début de l’année 2021. Plus de la moitié de ces cas précisément sont identifiés à Dakar durant ce mois de juin, d’après les statistiques partagées par la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP).
En moyenne, c’est une centaine de décès qui sont recensés par an. La gestion des plages et la recrudescence des noyades étaient au menu d’une réunion de coordination à la Gouvernance de Dakar, hier mardi 22 juin.
« Actuellement, d’après les statistiques partagées par la BNSP dans la région de Dakar, chaque année nous enregistrons en moyenne une centaine de cas de noyades. Pour l’année 2021, nous en sommes déjà à 41 cas. Malheureusement, nous n’avons pas encore atteint le pic parce que l’expérience a montré que c’est au mois de juillet que nous atteignons souvent le pic. Cette fois-ci peut-être même août après les examens scolaires parce que c’est après ces examens qu’on constate un rush des jeunes vers les plages. Pour prévenir ce pic-là, il a fallu se concerter et discuter pour des mesures », a expliqué le Gouverneur de Dakar, Al Hassan Sall.
Les mesures prises pour freiner le mal
Parmi les décisions prises, selon le Lieutenant-Colonel Papa Ange Michel Diatta, Commandant du sous groupement des sapeurs-pompiers de Dakar, il a été retenu de « faire respecter, avec le concours des ministères de l’Intérieur, des Collectivités locales, des Forces armées, des mesures d’interdiction de baignade sur les plages non autorisées par la présence effective de la gendarmerie et de la police ».
Une autre mesure consistera également à installer des bornes d’appel au niveau des plages autorisées et de « contribuer à la mise à disposition des moyens nécessaires à la surveillance des lieux notamment les motos de plages », entre autres.
emedia