Alors que le contexte sécuritaire se fragilise à 8 jours de l’élection centrafricaine, le président sortant a tenu un meeting à Bangui. De son côté, l’ancien chef de l’État, François Bozizé, a démenti, via son porte-parole, son implication dans les mouvements de groupes armés observés dans le pays.
Le président Touadéra a tenu son meeting malgré la crise politique et sécuritaire en cours. Lors de ce rassemblement, le président sortant a maintenu son cap et donne-rendez-vous aux électeurs le 27 décembre. Faustin-Archange Touadéra a également voulu faire passer un message : « N’ayez pas peur, a-t-il martelé, l’armée est là, la Minusca est là ». Il a également évoqué recevoir l’aide de plusieurs pays étrangers.
« On ne construit pas un pays avec des armes » a-t-il répété. Une façon de montrer qu’il ne faut pas céder à la panique alors que des mouvements d’hommes armés sont observés sur différents axes.
Le clan Bozizé dément son implication
De son côté, le porte-parole de François Bozizé a démenti auprès de RFI être l’instigateur de ces mouvements d’hommes armés, comme a dénoncé ce samedi matin le ministre de la Communication Ange-Maxime Kazagui. Il dénonce à son tour des accusations visant à décrédibiliser François Bozizé.
Malgré les appels au calme qui se multiplient, la situation reste donc tendue ce samedi soir en Centrafrique, à 8 jours de la présidentielle. L’inquiétude tourne notamment autour de Mbaïki, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Bangui. Le député local a signalé des tirs dans la journée et dit être actuellement réfugié à la Minusca avec le préfet de la région. D’autres mouvements inquiétants sont également signalés dans l’est du pays, là aussi sur différents axes menant à la capitale.
Infosrewmi avec Rfi