Le 27e Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco) doit dans quelques heures désigner le grand gagnant de son édition 2021. Le prix de l’Étalon d’or sera remis en présence du président du Sénégal Macky Sall, le Sénégal étant l’invité d’honneur du Festival. Mais on connait déjà, les lauréats des meilleures séries TV et films d’animation qui ont été dévoilés vendredi 22 octobre dans la soirée.
En attendant la remise du très attendu Étalon d’or du Fespaco, on connait déjà les lauréats des meilleures séries télé et films d’animation qui ont été récompensés ce vendredi 22 octobre tard dans la soirée.
Des jeunes réalisatrices primées
« Walabok, comment va la jeunesse ? », de la Sénégalaise Fatoumata Kande Senghor a remporté le premier prix de la meilleure série télévisée.
Tandis que la Gabonaise Samantha Biffot obtient le deuxième prix avec « Mami wata: le mystère d’Iveza » (que l’on peut voir sur Canal + Afrique).
Le président du jury « Series TV et films d’animation » Frédéric Lavigne faisait part de son enthousiasme « La meilleure série africaine a été une surprise pour le jury. On a été unanimes parce que c’est une série très singulière qui mélange documentaire et fiction, tournée pendant des années ».
Dans la catégorie films d’animation, « Akplokplobito », un film de la Togolaise Ingrid Agbo sur la stigmatisation des femmes, a obtenu le premier prix.
Le deuxième prix à été décerné à « La vallée de Dinkan », du Guinéen Mohamed Kaba.
Avec trois prix spéciaux, dont celui de la meilleure femme cinéaste de l’Afrique de l’Ouest, pour son film documentaire « Zinder » qui traite de la violence des gangs dans les quartiers ostracisés de sa ville natale, la réalisatrice nigérienne Aïcha Macky a été fortement applaudie.
Un documentaire qui avait retenu l’attention de notre chroniqueuse cinéma en juin dernier.
« Ces prix constituent un encouragement, une reconnaissance, une validation du travail bien fait », déclarait Aïcha Macky à l’AFP . Pour la réalisatrice, qui a consacré huit ans à ce « tournage assez difficile », parfois marqué par des « rites de passage pour avoir accès à certains groupes », c’est une consécration : « C’est une fierté aujourd’hui de voir que ces sacrifices payent ».
Un seul burkinabè en compétition
« Les trois lascars », de Boubacar Diallo, seul film burkinabé en compétition officielle dans la catégorie long métrage, a obtenu l’un des prix spéciaux les plus convoités, celui du prix spécial de l’intégration de la Communauté économique de développement de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).
Dans la section court métrage, le prix Thomas Sankara, attribué par la Gilde africaine des réalisateurs et producteurs, a récompensé « Tuk-Tuk » de l’Egyptien Mohamed Kheidr, qui décroche également le prix de la chance de la Loterie nationale du Burkina Faso.
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