Sous la présence de l’ensemble des conseillers municipaux et des autorités administratives, la commune de Touba tenait son débat d’orientation budgétaire ce jeudi 11 novembre 2021 à la salle de délibération de l’hôtel de ville. Un débat très mouvementé dont plusieurs domaines ont été soumis à la revue.
L’école française était presque dans toutes les interventions. Cité religieuse, la ville de Touba n’autorise pas l’implantation de cette école que bon nombre de ses jeunes fréquentent dans différentes localités. A cela s’ajoute la prolifération des écoles privées dans la cité religieuse.
Mbacké, Kéré Mbaye, Touba Belel et tant d’autres localités reçoivent les 90% de leurs élèves de la ville de Touba. Les écoles privées installées à Touba enseignent le programme l’école publique. Pour permettre aux enfants dont leurs parents n’ont pas les moyens de payer une école privée d’être instruits, le maire de la commune invite l’inspecteur départemental de l’éducation et la commission éducation de la commune de s’asseoir autour d’une pour trouver une solution. C’est le même son de cloche chez l’adjoint du sous-préfet de Ndam. Mamadou Mansour Niang pense qu’il est impératif de revoir comment sont octroyées les autorisations à ces nombreuses écoles privées.
N’empêche dans le budget du maire il est prévu la construction de 20 salles avec 3.000 tables bancs.