Déclarés admis au concours d’entrée à l’école des sous-officiers de la gendarmerie nationale, 241 candidats n’ont pas eu le temps de savourer leur succès. Et pour cause : ils ont été tous recalés quelques jours plus tard. Ces derniers, estimant qu’ils ont été recalés à tort, ont crée un collectif pour défendre ce qui, selon eux, leur revient de droit. Sur ces entrefaites, ils avaient peaufiné un plan d’actions.
Ainsi, ils avaient introduit une demande d’autorisation de marche de Dakar à Fatick, lieu où se trouve le centre de formation. Mais, leur requête a été rejetée par le préfet. C’est du moins ce qu’a annoncé, ce jeudi, leur porte-parole Mandoubé Kébé. Cette dernière regrette d’emblée que la décision préfectorale n’ait pas été motivée. Mais, elle précise qu’ils (les candidats recalés) vont se conformer à ladite décision parce que « nous sommes des personnes qui respectent les lois de ce pays ».
Toutefois, précise le porte-parole du collectif : « on ne démord pas. Nous poursuivrons le combat jusqu’à ce qu’on nous donne gain de cause. Nous allons introduire une nouvelle demande d’autorisation de marche ». A l’en croire, les 241 candidats recalés sont plus que déterminés et ils ne comptent pas abandonner le combat parce que c’est leur avenir qui est en jeu. Le porte-parole interpelle ainsi les autorités à intervenir afin qu’ils soient rétablis dans leurs droits.