L’actrice nigériane Taiwo Ajai-Lycett a révélé comment elle était devenue mère à 15 ans, a abandonné l’école à 16 ans. Aussi, comment elle était devenue veuve à 52 ans et avait été violée à 65 ans. L’actrice âgée de 79 ans, a fait cette révélation lors d’un récent entretien.
«J’ai traversé l’enfer, je suis ressortie fortifiée. J’avais 15 ans quand j’ai eu un enfant. À 16 ans, j’étais livrée à moi-même. Bien avant, j’étais persuadée que j’allais avoir une bonne éducation et que j’allais être avocate.
Mais j’étais seule. Ma famille m’a abandonnée. J’ai épousé un certain David Akinduro en 1959 après mon déménagement au Royaume-Uni, mais je l’ai quitté en raison de la violence domestique.
J’ai rencontré Thomas Lycett longtemps après avoir divorcé de mon premier mari. Finalement, je l’ai épousé. Nous avons eu un mariage heureux. Il est mort quand j’avais 52 ans. Je me souviens de lui tous les jours.
C’est lui qui m’a dit qu’il valait mieux que je sois actrice. En 2006, j’ai été volée et violée chez moi à Egbe. J’étais attachée. J’ai été battue. J’ai été brutalisée. Ma santé était ruinée.
J’ai eu les yeux bandés et violée. L’homme qui m’a violée s’est plaint de ne pas pouvoir entrer facilement en moi parce que je n’avais pas mouillé. Je lui ai dit que les veuves ne mouillaient pas.
J’ai continué à leur parler et leur ai demandé à plusieurs reprises: «Est-ce que tu fais ça à ta mère?» En colère, ils ont scotché ma bouche, mais je suis restée intrépide et j’ai prié tout au long de l’attaque. La police est venue. Ils s’attendaient à ce que je poursuive l’affaire. Je connaissais les cerveaux. J’aurais pu les incarcérer mais je suis simplement passée à autre chose.
Regardez-moi aujourd’hui, je suis au-dessus. Avoir le mental d’acier est une belle chose. Lorsque vous vous tenez au passé, vous vous attachez au chagrin. Vous êtes infecté par son poison.
Plutôt que de sombrer dans le chagrin et l’apitoiement sur moi-même, je me suis relevée et j’ai demandé l’aide d’un médecin afin de m’assurer qu’ils ne m’avaient infecté par aucune MST. La même année, le gouvernement Obasanjo m’a nommée officier de l’ordre du Niger (OON) honneur national.
Quelques années plus tard, l’un d’eux est venu se prosterner devant moi, implorant mon pardon. Je lui ai dit de demander pardon à Dieu. Je lui ai dit que j’avais avancé.”