Congo-B.: l’opposition compte sur un dialogue inclusif avant la présidentielle

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Si les délais constitutionnels sont respectés, les Congolais seront convoqués aux urnes courant premier trimestre 2021 pour élire un nouveau président. À un an de cette échéance, les opposants qui refusent qu’elle ressemble au référendum constitutionnel de 2015 et à la présidentielle de 2016, deux scrutins très contestés, les opposants multiplient les appels au dialogue inclusif devant traiter de tous les maux qui minent le pays.

Pour Bonaventure Mbaya qui se réclame de l’Internationale socialiste, qui préside la Convergence citoyenne qui fait partie de la Fédération de l’opposition congolaise, il serait hasardeux d’aller à la présidentielle de 2021 sans arracher ce dialogue inclusif.

« Il faut aller nécessairement vers un dialogue national inclusif et en sortir avec un compromis politique, positif et constructif. C’est dans ce dialogue qu’il y aura examen de la question de la prochaine élection présidentielle. Il faudrait créer un consensus pour éviter de retomber dans les travers des élections passées », a déclaré Bonaventure Mbaya.

Leader du Parti social-démocrate congolais (PSDC) également membre de la Fédération de l’opposition congolaise, Clément Miérassa précise qu’au dialogue inclusif l’élection présidentielle ne sera pas le seul point à l’ordre du jour. C’est la gestion du pays, dans tous les domaines, qui sera passée au crible.

« Regardez ! Nous avons cru que le Fonds monétaire international [FMI, avec qui le Congo a passé un accord pour une aide en juillet dernier, ndlr] était un salut. Le gouvernement n’a pas pu réaliser l’ajustement interne. On a cru au salut du FMI, mais on en doute désormais. Si le FMI n’est pas le salut, mais que faisons-nous ? Les Congolais se trouvent avec leur pays face au mur. Mais il faut qu’ils se retrouvent (dans un dialogue) pour faire avancer les choses », a dit Clément Miérassa.

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