Corruption, abus de pouvoir ou encore détournement de fonds. Seize charges pesaient sur l’ancien président conservateur sud-coréen Lee Myung-bak. Elles l’ont envoyé en prison pour quinze ans. Ainsi en a décidé vendredi 5 octobre le tribunal de Séoul, qui a assorti la peine d’une amende de 13 milliards de wons (10 millions d’euros).
Le juge avait déclaré en préambule de l’audience qu’une « lourde peine pour l’accusé était inévitable » en raison de la gravité des faits. Il n’a pourtant pas suivi les réquisitions du parquet, qui avait réclamé vingt années de détention pour celui qui a dirigé la Corée du Sud de 2008 à 2013.