Coronavirus en France : Il y a moins de 1.800 cas graves en réanimation

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Dans le bilan annoncé ce mercredi 20 mai, la Direction générale de la Santé fait état de 110 morts supplémentaires par rapport à la veille.

La décrue se poursuit. Ce mercredi 20 mai au soir, plus de deux mois et demi après le début de l’épidémie de coronavirus, la Direction générale de la Santé a confirmé dans son point quotidien que le nombre de cas graves continuait de reculer.

À ce jour, 1.794 malades atteints d’une forme sévère de COVID-19 sont hospitalisés en réanimation et le solde entre les entrées et les sorties de ces services demeure négatif, comme depuis un mois (-100). Quatre régions (l’Île-de-France, le Grand-Est, l’Auvergne-Rhône-Alpes et les Hauts-de-France) regroupent 72% de ces patients hospitalisés en réanimation

Au niveau des hôpitaux, ce sont actuellement 17.941 personnes qui sont prises en charge avec 432 entrées au cours des dernières 24 heures. Par ailleurs, la DGS a annoncé que l’épidémie avait fait 110 morts de plus que la veille: depuis le 1er mars, la France déplore 28.132 décès liés au covid-19 (17.812 décès dans les hôpitaux et 10.320 dans les établissements sociaux et médicosociaux, dont majoritairement les Ehpad).

Au niveau mondial, journée record

Par ailleurs, ce mercredi 20 mai au soir, l’OMS a fait une annonce d’importance. C’est au cours des dernières 24 heures que l’Organisation mondiale de la Santé a dénombré le plus grand nombre de nouveaux cas de coronavirus depuis le début de l’épidémie.

“Nous avons encore beaucoup de chemin à faire dans cette pandémie de Covid-19. Au cours des dernières 24h, 106.000 cas ont été déclarés à l’OMS – le chiffre le plus élevé pour une seule journée depuis le début de l’épidémie”, s’est ainsi alarmé le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

Selon les chiffres publiés dans le dernier rapport de l’Organisation, les pays les plus durement frappés dans ce bilan seraient les États-Unis, la Russie, le Brésil et l’Arabie saoudite, suivis de près par l’Inde, le Pérou et le Qatar. Le fait que de plus en plus de tests soient disponibles joue évidemment dans cette détection toujours plus importante de cas, mais le fait que des pays pauvres soient désormais très touchés inquiète l’OMS.

 

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