Les journalistes étaient curieux de savoir pourquoi seul l’Institut Pasteur peut analyser les prélèvements pris sur les patients suspectés de coronavirus. Quid de nos autres établissements de santé ? La réponse est venue, hier, de la Directrice générale de la Santé, Dr Marie Khemess Ngom Ndiaye. Devant les patrons de presse, elle a expliqué que ce n’est pas parce que les autres structures hospitalières n’ont pas ces compétences médicales, mais c’est tout simplement parce que c’est l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a choisi les Instituts Pasteur du continent ou du moins dans la zone Ouest-africaine pour une homologation.
D’ailleurs, rapporte Le Témoin qui donne l’information, c’est à ce titre que l’Union africaine (UA) a désigné l’Institut Pasteur de Dakar comme un des deux centres de référence en Afrique pour la détention du nouveau coronavirus apparu en Chine. C’est ainsi que l’Institut Pasteur avait organisé en début février (du 06 au 08) une grande rencontre de riposte africaine. Pendant trois jours, des experts venus d’Éthiopie, d’Afrique du Sud, du Ghana, de Zambie, de Côte d’Ivoire avaient échangé avec leurs collègues du Sénégal. Mieux, le premier cas burkinabé a été confirmé à Dakar où des prélèvements avaient été envoyés.