Côte d’Ivoire : la réforme du code électoral sera soumise au Parlement, malgré l’absence de consensus
Le Premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly (à g. au micro), lors d’une séance du dialogue sur le code électoral, le 17 février 2020 à Abidjan.Amadou Gon Coulibaly a annoncé que le projet de réforme du code électoral issu du dialogue politique sera envoyé au Parlement, une fois traduit sous forme de projet de loi. Le Premier ministre s’est également employé à minimiser l’ampleur des désaccords sur ce texte.
« Ce n’est pas parce qu’on n’a pas signé un document, qu’on va dire que le dialogue n’a pas eu lieu, et qu’il ne s’est pas bien déroulé. Il ne faut pas dramatiser. » Face à la presse, ce jeudi, le Premier ministre ivoirien s’est évertué à désamorcer les critiques portées la veille par l’opposition, qui a refusé de signer le protocole d’accord à l’issue des négociations autour du nouveau code électoral.
Autre point de convergence pointé par le Premier ministre, celui portant sur le dispositif visant à mettre fin à la « transhumance électorale », pendant les élections locales où législatives, lors desquelles des candidats transportent dans leurs circonscriptions des électeurs qui y sont inscrits, mais n’y résident pas. En tout, une vingtaine de recommandations, non précisées par le Premier ministre, seront faites au gouvernement et à la Commission électorale indépendante (CEI).
Direct #ConfPMci
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Publiée par Primature Cote d’Ivoire sur Jeudi 20 février 2020
Les points d’accord sont des points qui doivent permettre d’avancer
Amadou Gon Coulibaly a tout de même reconnu l’existence de plusieurs points de désaccord, mais a insisté sur le fait qu’ils n’étaient pas tous au cœur d’un bras de fer entre pouvoir et opposition. « Les désaccords ne sont pas seulement entre l’opposition et le gouvernement, mais aussi entre la société civile et les partis politiques. Les points d’accord sont des points qui doivent permettre d’avancer » a plaidé le Premier ministre.
Il a par ailleurs annoncé que « les conclusions de ces discussions seront examinées par le Conseil de gouvernement et ensuite par le Conseil des ministres présidé par le président de la République. Le projet de loi qui en sortira sera transmis au Parlement ».