Coumba Gawlo Seck : « Je félicite ceux qui ont reçu des prix…»

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La présidente de l’association « Lumière pour enfance » a tenu une conférence de presse ce dimanche 16 juin à Sorano, marquant la journée mondiale de l’enfance. Pour la Diva la cérémonie revêt un intérêt majeur, et elle voudrait saluer l’engagement à nos côtés, dans le cadre de cette journée, de la Case des Tout-Petits, de World Vision, de la Sonatel, des autorités académiques, des enseignants et des parents d’élèves.

Cette rencontre est en effet un moment de communion, de partage et d’échanges dont l’importance n’a d’égale que le sens de l’événement qu’elle commémore, à savoir le massacre, lors d’une marche pour leurs droits, de centaines d’enfants, à Soweto, en Afrique du Sud, le 16 juin 1976, durant le régime d’apartheid.

Face à cet acte inadmissible, des hommes et des femmes, de par le monde, se sont levés, pour le déplorer et s’engager dans une dynamique globale de solidarité agissante pour le respect de l’enfant, la reconnaissance de ses droits et la nécessité de les protéger et de le promouvoir.

Des hommes et des femmes du monde entier se sont en effet levés, pour dire Non et surtout poser les jalons d’une dynamique de protection contre les violences, sous toutes leurs formes, dans une démarche de défense et d’illustration des droits de l’enfant, en l’occurrence  le droit à la vie, le droit à l’éducation, le droit à la santé, le droit au développement.

Par la voix, le son, la plume, le pinceau et d’autres canaux, les artistes, africains n’ont pas été en reste dans ce combat.

La culture est, il convient de le rappeler, un maillon et un levier déterminant du développement, qui repose sur des préalables dont la connaissance et la reconnaissance des droits de l’homme, notamment ceux des enfants.

Elle poursuit chers élèves : « Lorsque j’avais votre âge, j’ai pris conscience de la nécessité de jouer ma partition dans ce combat, à travers ma chanson Soweto, que j’ai eu à chanter ici même, au Théâtre National Daniel Sorano, comme ailleurs ».

C’est dans la même perspective que s’inscrivent mes activités dans le mouvement associatif, dans le social et l’humanitaire, en ma qualité d’Ambassadrice de bonne volonté d’institutions, notamment onusiennes et d’autres organismes.

De par sa  vocation, Lumière pour l’Enfance-Coumba Gawlo  s’est, depuis sa création, investie au service de l’enfance, par diverses initiatives qui se renforcent et s’élargissent.

C’est ainsi que notre association, votre association, Lumière pour l’Enfance-Coumba Gawlo,  a pris l’initiative d’organiser chaque année des activités pour créer des espaces d’échanges, de partage et de plaidoyer sur les droits de l’enfant.

Il s’agit, à travers cette cérémonie qui nous réunit aujourd’hui de sensibiliser  les jeunes sur leurs droits, pour une meilleure connaissance de ces droits, de mettre en exergue de bonnes pratiques en matière de droits de l’enfant, de susciter  l’émulation à travers  la remise de prix aux meilleurs élèves.

Elle félicite ceux qui ont reçu des prix et je les invite à persévérer. Et encourage également les autres élèves  à l’effort, l’abnégation et la performance.

Elle termine à lancer un appel aux enfants et parent parce que demain ils devraient assurer la relève et assumer vos devoirs et obligations, pour vivre harmonieusement, dans votre pays, dans cette Afrique que nous voulons unie, dans un monde de justice, de paix, de sécurité et de stabilité.

A travers l’initiative de la commémoration de la Journée de l’Enfant Africain, chaque année, à la date du 16 juin, en souvenir du massacre d’enfants à Soweto, en Afrique du Sud, l’Union Africaine, qui en a ainsi décidé, depuis le 16 juin 1991, consacre le devoir de mémoire, et appelle à la réflexion et à l’action, pour que soient scrupuleusement respectés vos droits, en toutes circonstances. Malgré l’ampleur des défis, l’espoir est permis et votre présence ici en témoigne.

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