Covid-19/Essais d’un vaccin en Chine : «Nous risquons d’être les cobayes…» (Sénégalais)

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Alors que les ressortissants africains sont persécutés à Guangzhou, pour être confinés et subir des tests au Covid-19, les autorités étatiques de la Chine ont approuvé, ce mardi, les premiers essais cliniques sur des cobayes humains d’un vaccin expérimental contre le nouveau coronavirus, d’après le médias d’Etat Xinhua.

En plus clair, détaille de son côté, le journal français Le Figaro, deux vaccins expérimentaux seront testés sur l’Homme, dans «l’empire du milieu».

«Inquiets» par cette annonce, des Sénégalais vivant en Chine, ont tiré la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion nationale et internationale.

«Nous craignons vraiment le pire pour nous. Nos vies sont en danger, nous risquons d’être les cobayes», s’inquiète El Hadj, un d’eux, qui s’est confié à Seneweb. D’après lui, «s’il y a des essais pour un vaccin, jamais ils ne se feront sur des Chinois. Ce sera plutôt les étrangers et particulièrement nous les Noirs», ajoute-t-il.

Faisant référence à une vidéo, largement partagée sur WeChat et que nous vous proposons ci-dessus, un autre Sénégalais de Guangzhou de s’alarmer: «La quantité de sang prélevé sur certains individus confinés est extrêmement grande. Ça dépasse la norme. Ce n’est pas seulement pour des tests au coronavirus, ce que nous voyons dans ces vidéos nous fait très peur».

Il rappelle dans la foulée que «les autorités disent carrément qu’elles vont effectuer des essais d’un vaccin sur des personnes humaines saines et sauves».

Selon le dernier recensement fait par l’association des Sénégalais de Chine, pas moins de 60 compatriotes sont, aujourd’hui, délogés et confinés de force dans des hôtels.

«Que les autorités sénégalaises et africaines de manière générale prennent leurs responsabilités avant que cela ne soit trop tard», lance ce compatriote qui dit «craindre le pire».

En mars dernier, la Chine avait déjà donné son feu vert à un autre essai clinique pour un vaccin contre le coronavirus développé par l’académie chinoise des sciences médicales militaires et la société de biotechnologie HK Can Sino Bio.

Pour rappel, la Chine, qui avait annoncé le début de la fin du nouveau coronavirus, -apparu en Wuhan, en fin 2019-, se bat, depuis quelques jours, pour empêcher une deuxième vague de Covid-19 avec la découverte massive de de cas importés.

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