Les entreprises subissent l’impact du covid-19. Et il faut des programmes pour les relever de leurs difficultés. Macky Sall a rappelé lors du conseil des ministres du 28 avril, l’urgence d’intensifier l’exécution des mesures administratives, financières, fiscales, sociales.
L’urgence rappelée en conseil des ministres
Le Chef de l’Etat, au sujet du soutien stratégique de l’Etat aux entreprises à travers les mécanismes du FORCE COVID – 19, a rappelé aux membres du Gouvernement l’urgence d’intensifier l’exécution des mesures administratives, financières, fiscales et sociales, sans précédent, initiées par l’Etat. Il a, à cet effet, demandé au Ministre de l’Economie et du Plan, en rapport avec les ministres impliqués, l’APIX et les organisations patronales, de définir une feuille de route intégrant des actions consensuelles chiffrées, afin de préserver les emplois et de relancer durablement l’activité économique nationale.
Les mesures de résilience
Pour rappel, les entreprises les plus touchées par le covid-19 bénéficieront d’un différé de paiement des impôts et taxes jusqu’au 15 juillet 2020, avait pris comme mesure Macky Sall. Au titre du soutien à l’investissement, il y aura une prolongation du délai général de paiement de la Tva suspendue recouvrée par la douane et les services fiscaux de 12 à 24 mois ; ce qui représente, un report de paiement de 15 milliards sur l’année 2020. « Il sera accordé une remise partielle de la dette fiscale constatée au 31 décembre 2019, due par les entreprises et les particuliers, pour un montant global de 200 milliards », avait-il déclaré lors de son discours du 4 avril. Et de poursuivre : « l’Etat procédera à la suspension du recouvrement de la dette fiscale et douanière des entreprises les plus affectées par le covid-19 ».
De même, en rapport avec le secteur financier, l’Etat mettra en place un mécanisme de financement à hauteur de 200 milliards de francs CFA, accessible aux entreprises affectées, selon une procédure allégée, ajoute le chef de l’Etat.
Le président Sall précise tout de même qu’en contrepartie, ces entreprises devront s’engager à maintenir les salaires de leurs employés ou à payer plus de 70% du salaire des employés mis en chômage technique.