La reprise des cours dans les amphithéâtres n’est pas à l’ordre du jour au niveau des universités. La proposition de faire les cours à distance qu’aurait proposée le ministère de l’Enseignement supérieur n’enchante guère le Président de l’Amicale de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. Steve Dame Sène a saisi l’occasion pour saluer les Facultés qui se sont engagées pour lutter contre cette décision. M. Sène avertit qu’ils n’accepteront pas que les autorités profite de la pandémie pour mettre en œuvre leur projet de rendre virtuels certains enseignements. Un projet qui était prévu pour 2022. Compte tenu des limites liées à l’enseignement virtuel, Steve Dame Sène estime que l’autorité devrait revoir sa copie. D’ailleurs, à l’UVS (Université virtuelle du Sénégal), les nouveaux bacheliers n’ont toujours pas débuté leur année académique. Ce, parce que le nombre d’étudiants y étant orientés a considérablement augmenté de sorte que la plateforme est dans l’incapacité de prendre en charge tous les nouveaux bacheliers. Si l’on est dans l’incapacité de dispenser des cours à distance à 3000 étudiants comment fera-t-on pour gérer 145 000 étudiants ? Cependant, une année blanche n’est pas à l’ordre du jour. Ce, surtout que le retard accusé sur le quantum horaire n’est pas conséquent. Steve Dame Sène de donner sa recette pour sauver l’année universitaire. Mais, le manque de concertation avec les étudiants fait que les autorités prennent des décisions qui ne font pas l’unanimité. D’ailleurs, estime-t-il, la date de reprise des cours étant fixée au 4 mai prochain, elles devaient au moins attendre de savoir ce que décidera le chef de l’Etat avant de prendre certaines initiatives. Pour M. Sène, il est impératif de prolonger l’année universitaire jusqu’en janvier 2021. Parce que tant que le virus continuera à se propager au sein de la population, on ne peut pas parler de reprise des cours. Aussi, trouve-t-il que les étudiants doivent participer à la lutte contre le Covid-19.
