Seul la Covid-19 est susceptible de créer une telle situation tout à fait inédite. En effet privés de soldes depuis trois mois, ces enseignants du privé broient vraiment du noir.
Enseignante depuis 12ans, Me Sadio se retrouve aujourd’hui à vendre des beignets et autres amuses-bouche.”C’est très compliqué, là je suis devant ma porte en train de préparer des beignets, akaras, fatayas…pour les vendre, confie-t-elle.
J’avais l’habitude de le faire durant les vacances, mais puisque nous n’avons pas des salaires depuis trois mois je me suis reconvertie”.
Selon elle, au début, c’était un peu difficile, avec l’effet de la pandémie, les affaires ne marchaient pas trop.”Mais depuis les mesures ont été assouplies ,les gens viennent acheter. Le matin, je le fais petit-déjeuner (haricots, petits pois, thon, mayonnaise…), et le soir,je vends le gouter”.
Pour cette institutrice, la situation serait pire pour elle, si sa famille ne la soutenait pas,d’autant plus que son époux, alité,ne travaille plus également