Crédit mutuel du Sénégal: Des salariés dénoncent une grève illégale

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Les salariés du Crédit mutuel du Sénégal, luttant pour la sauvegarde de leur outil de travail et contre toutes agressions internes et externes, dénoncent une grève illégale, injustifiée. En conférence de presse ce mardi, ils révèlent que c’est la première fois dans l’histoire des revendications syndicales, qu’une grève basée sur une plateforme revendicative, soit sans aucune revendication d’ordre professionnel.

Des salariés du Crédit mutuel du Sénégal estiment que la grève annoncée partout, n’a respecté aucune norme d’élégance professionnelle. Elle n’a non plus respecté les dispositions de la loi régissant le droit de grève. Et, le PV de non conciliation, regrette-t-on, date de 2020, soit plus de 5 mois avant la signature de l’accord d’entreprise. D’ailleurs, c’est pourquoi ils ne s’adressent plus à la Direction du Travail, autorité habilitée en l’occurrence, qui a estimé leur démarche irrégulière.

Ainsi, les meneurs de cette grève restent un soi-disant collectif, constitué de gens à la moralité douteuse, dont un responsable syndical qui est en impayés pour plus de 800 000 FCfa puisés dans sa caisse. Ce même gus a pris sans justification de sa caisse, un montant de 500 000 FCfa. Le second est un agent qui a fait plus de 3 malversations. Et, à chaque fois, il est pris la main dans le sac. Le 3e est un gérant qui a passé des opérations douteuses, en complicité avec un autre agent, etc.

D’après le porte-parole des salariés du Crédit Mutuel du Sénégal, Laurent César Coly, les raisons de leur mouvement s’expliquent par la transformation actuelle de l’institution, avec le recrutement de cadres sénégalais de très haut niveau, qui ont fait leurs preuves au niveau de grandes sociétés de la place. Il a été constaté un renforcement du contrôle interne, occasionnant une baisse drastique des détournements depuis l’avènement du nouveau DG.

Sous ce registre, le délégué du personnel Cadre révèle que le système d’informations a été verrouillée, empêchant la récurrence des fraudes et une baisse drastique des charges d’exploitation, avec la renégociation de tous les contrats. Idem, le recentrage des investissements au bénéfice des Caisses et des sociétaires a été noté. Mais aussi, il a été relevé le refus de la Direction de reprendre leurs parents indexés par des rapports de contrôle malgré leurs demandes répétées. Ces fauteurs de trouble affichent une volonté manifeste d’empêcher le CMS de poursuivre des agents ayant fait des malversations et même du faux.

leral

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