L’affaire de la dame qui avait brûlé vif son mari, a été évoquée ce mercredi à la chambre criminelle de Dakar. Aïda Mbacké, malgré, qu’elle ait nié d’avoir prémédité son acte, risque 15 ans de réclusion criminelle, si le juge suit le réquisitoire du procureur.
A la barre, Aïda Mbacké déclare que son mari avait pris une seconde épouse à son insu. Ainsi, sous l’emprise de la jalousie, elle a commis l’irréparable. J’ai pris un liquide inflammable que j’ai versé sur nous deux. Ensuite, j’ai pris un briquet pour allumer le feu. J’aurais préféré mourir avec lui que de le partager. J’étais dévastée parce que je ne pouvais pas imaginer que mon mari me partageait avec quelqu’un d’autre”, a-t-elle confié au tribunal, rapporte e-média.
Dans son réquisitoire, le ministère public a défendu la thèse d’un crime passionnel : “On peut comprendre que c’est par jalousie qu’elle a posé cet acte. Aïda, vu tout ce qu’elle a subi et compte tenu de son état a été manipulée par une force invisible qui l’a poussée à commettre cet acte. Elle n’a pas agi avec discernement parce qu’elle même pouvait mourir. Ce sont des faits extrêmement douloureux. Si c’était à refaire elle ne l’aurait jamais fait”, a défendu le procureur, avant de requérir 15 ans de réclusion criminelle pour Aïda Mbacké.