« De l’électricité en l’air à la Senelec »…

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Des contractuels ont engagé un bras de fer avec le Directeur des ressources humaines de la Senelec (Drh). Tout est parti d’un concours de recrutement. Sur les 200 candidats soumis à l’épreuve, 183 ont été retenus. Ceux qui sont laissés en rade parlent de discrimination et de recrutement politique. Des allégations battues en brèches par Mane Touré, conseillère en communication à Senelec.  

Deux cent (200) agents contractuels de la Senelec réunis autour d’un collectif, après avoir passé avec succès un concours d’entrée à la Senelec, sont très remontés contre la Direction générale qu’ils accusent de manœuvre politique et discriminatoire dans les recrutements. Réclamant justice, ils prévoient une marche et un sit-in.

Michel Sarr, le secrétaire général du collectif regroupant des caissiers, comptables, chauffeurs, parlent d’agents qui ont passé entre 5 et 10 ans à la Senelec. « Après le concours, ils ont retenu une liste de 183 personnes dans laquelle, on a constaté qu’il y a eu des gens qui ont eu une moyenne de 2/40, alors que d’autres qui ont eu une moyenne de 27/40 ont été recalés », a-t-il indiqué, fustigeant un népotisme dans l’embauche de la Senelec.

Par la suite, les frondeurs ont constaté le recrutement de gens qui n’ont jamais été à la Senelec, alors qu’on leur dit qu’ils sont sur une liste d’attente. Les membres du collectif, des pères et mères de famille ayant passé plusieurs années à la Senelec, en appellent à l’arbitrage du président de la République.

interpellée, la Senelec parle de surenchère politique. Selon Mane Touré, conseillère en communication à la Senelec, toutes les personnes recrutées ont une bonne moyenne. Elle précise que le concours a été organisé sous la supervision de tous les syndicats de la boite. « Je parle aux Sénégalais avertis, qui comprennent les efforts accomplis par Senelec. Je peux parler de surenchère politique, parce que le concours a été organisé en 2016. Pourquoi attendre janvier 2019 pour contester les résultats. Aucun syndicat de Senelec ne porte ce combat. C’est pourquoi ils font recours à une Ong, dont les membres ont des intérêts à défendre. Le droit du travail, ce sont les syndicats et le tribunal du travail qui le défendent. Ils étaient 200 et 183 ont été embauchés. Si une personne a fait le concours et obtient une bonne moyenne, il n’y a aucune raison que Senelec ne l’embauche pas, à condition qu’elle aie besoin d’elle », a expliqué Mane Touré qui se demande comment Senelec peut embaucher des personnes avec de très mauvaises moyennes. « Senelec ne prendra plus ce risque, ne garantissant pas la crédibilité, la transparence. Dans tous les cas, nous faisons quelque chose de très clair. Nous embauchons des personnes avec un bon niveau », a assuré l’ex-journaliste.

 

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