L’érection de Keur Massar en département a réveillé de vieilles doléances. Les populations de la commune de Malika, qui ruminaient leur colère depuis «le mauvais découpage administratif» de 1996, sont descendues hier dans la rue, sous escorte policière, pour exiger des correctifs.
D’après les informations glanées par le quotidien L’AS, les populations estiment que c’est le décret de 1996 qui leur a causé tous les problèmes du monde. Puisque des quartiers sont disloqués entre différentes communes, notamment à Yeumbeul-Nord et Keur Massar.
Selon le coordonnateur du Collectif des habitants de Malika, Saliou Diouf, «le mauvais découpage administratif de 1996 a fait qu’aujourd’hui le président des délégués de quartiers et celui des Asc de leur commune résident dans des quartiers dépendant de Yeumbeul-Nord et de Keur Massar.