Le procureur avait requis dans son requisitoire 5 ans de prison pour Moïse Rampino et Cheikh Gadiaga et 3 mois avec sursis pour Gaston Mbengue.
de sources judiciaires qu’ils ont écopé d’un an ferme et d’un avec sursis. Cheikh Gadiaga et Moïse Rampino. Ce dernier était poursuivi pour association de malfaiteurs, tentative d’extorsion de fonds, complice de diffamation et l’exercice illégale de la profession du journalisme. Et Cheikh Gadiaga et Gaston Mbengue pour diffamation, tentative d’extorsion de fonds et complicité de diffamation.
Ces deux individus ont été arrêtés en décembre 2017 suite à une plainte. Il leur est reproché de diffamer des personnalités publiques, pour ensuite tenter de leur soutirer des sous. Pour mettre en œuvre leur roublardise, Cheikh Gadiaga avait créé un site d’informations et avait engagé Moïse Rampino en tant que rédacteur des articles. Selon le procès-verbal de l’enquête préliminaire, le promoteur de lutte, Gaston Mbengue, était impliqué.
Cité en tant que médiateur, dans cette affaire d’escroquerie, Gaston Mbengue est lui aussi, poursuivi pour diffamation, tentative d’extorsion de fonds et complicité de diffamation.
Selon l’enquête ouverte, il s’occupait à la médiation entre les accusés et les victimes. Et, il aurait même demandé de l’argent aux colonels de douane pour les filous. Gaston aurait reconnu avoir joué les médiateurs entre Gadiaga et Amadou Bâ, mais se défend d’être de mèche avec ceux qu’ils traitent d’ »imbéciles ».
Cependant, en ce qui le concerne, le procureur a tout simplement requis 3 mois avec sursis. Un réquisitoire jugé sélectif par la défense.
Ils sont tombés après que les hommes du commandant Issa Diack ont ouvert une enquête suite à une plainte du directeur des Aéroports du Sénégal (Ads), Pape Maël Diop. Ce dernier a saisi la gendarmerie pour se plaindre de propos diffamatoires tenus à son endroit sur un site d’information dont Gadiaga serait le propriétaire et Rampino un des rédacteurs.
Plusieurs personnalités auraient subi le même sort que Pape Maël Diop. Le journal Enquête a d’ailleurs révélé que le mode opératoire était huilé : les mis en cause publient un article contre une autorité ou font savoir à celle-ci qu’ils détiennent des informations compromettantes sur elle. Paniquée, la personne visée accepte de verser de l’argent contre le retrait ou la non publication des informations en question. Et le tour est joué.