Les points focaux des différentes associations de retraités de l’Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES) ont scellé des retrouvailles autour d’une plateforme nationale. Ainsi, rapporte L’AS, ils vont désormais parler d’une seule voix et faire face à l’IPRES, dans le cadre de la lutte pour l’amélioration de leurs conditions de vie. La rencontre a été l’occasion pour les retraités de poser leurs doléances sur la table et de réclamer l’audit de la boîte.
Beaucoup d’associations de retraités existent dans le pays, à telle enseigne que l’autorité ne parvient plus à identifier un interlocuteur en cas de besoin. D’où le besoin de fédérer toutes les sensibilités, à travers la mise en place d’une plateforme regroupant toutes les associations.
Les points focaux de Thiès des différentes associations et autres collectifs viennent de donner l’exemple en se retrouvant autour de la plateforme des associations de retraités de l’IPRES de Thiès. Elle réunit le Cadre Unitaire des Retraités de Thiès et toutes les autres associations.
La plateforme a été portée sur les fonts baptismaux en présence des points focaux de Pout, Rufisque et Dakar, a été suivie de la lecture de l’appel de Thiès, destiné à tous les retraités pensionnaires et veuves de l’Ipres du Sénégal.
L’objectif de la Plateforme est d’installer des antennes dans chaque département du Sénégal. Ce qui permettra aux retraités de parler d’une seule voix à travers une plateforme nationale.
«C’est une stratégie efficace, car certains utilisent cette dispersion à des fins douteuses. Parfois, il y a une certaine manipulation exercée par certains cercles de l’IPRES», souligne Ibrahima Diop.
La rencontre a été l’occasion pour les retraités de remettre au goût du jour les doléances. Pour une meilleure efficacité de l’Ipres, les retraités ont proposé qu’un audit soit fait, pour la maîtrise de son fonctionnement, de son patrimoine par les allocataires, pour un meilleur suivi et sa pérennisation.
Par ailleurs, ils ont décliné leurs points de revendications. Ils demandent que leurs représentants au Conseil d’Administration ne soient plus considérés comme des observateurs, mais qu’ils aient désormais une voix délibérative.
Les retraités de l’Ipres réclament également le paiement des pensions le 5 de chaque mois au plus tard, l’augmentation à 100 000 FCFA des avances de tabaski, l’augmentation et l’indexation des pensions au coût de la vie avec un minimum de 60 000 FCFA, au lieu de 35 000 Fcfa, une pension minimale de 35 000 FCFA pour les veuves.