Le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, s’est rendu hier mardi, 28 janvier, à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), pour constater le dispositif de veille mise en place dans le cadre du branle-bas de combat contre le coronavirus qui sévit actuellement en Chine. A l’en croire, les régions frontalières n’ont pas été occultées.
« Au niveau de la surveillance, de la riposte, effectivement, nous sommes extrêmement satisfaits, dit-il. Mais les instructions que nous avons données, c’est de rester vigilant, de ne ménager aucun effort pour parer à toute éventualité. »
Rappelant que « l’AIBD est un hub important où on a énormément de passagers », le ministre signale que « ce dispositif permet d’identifier des cas suspects de manière systématique. C’est des caméras thermiques, sur un rayon important, détecter des cas suspects pour, après identification, les isoler dans le cadre d’un processus permettant d’avoir l’information de la manière la plus fiable. Au cas où la suspicion s’avère, nous pourrons avoir l’ensemble des dispositions ici au niveau de l’aéroport, non seulement pour isoler le patient mais également le transporter dans un endroit plus approprié pour prendre en charge le cas. Tout est mis en place dans le cadre d’une parfaite collaboration entre l’aéroport et le ministère de la Santé et de l’Action sociale. »
Ce qui est prévu pour les frontières, « c’est ce qu’on a mis ici (aéroport). Mais le port aussi a un dispositif de surveillance. Au-delà, nous savons que le travail doit se faire au niveau des districts surtout dans les régions frontières », rassure-t-il, par ailleurs.
Les autorités sanitaires chinoises ont dénombré ce matin mercredi, 29 janvier, 5.974 cas confirmés de contamination en Chine continentale, soit plus de 1.400 de plus que la veille, et 132 décès.