L’ordonnance du Doyen des juges, rendue le 12 novembre dernier dans l’affaire dite des produits phytosanitaires, accable Aïda Ndiongue.
Le magistrat instructeur, qui a renvoyé l’ex- sénatrice libérale en correctionnelle, a retenu de lourdes charges conte elle.
Selon Les Échos, il s’agit du délit de tentative d’escroquerie. Le juge, qui révèle que le procès-verbal est un faux, estime qu’Aïda Ndiongue doit être poursuivie pour faux et usage de faux en écriture privée, car elle a cherché à se faire payer à partir de faux documents.
Cette affaire remonte à 2013. Le parquet reproche à Aïda Ndiongue d’avoir grugé l’État du Sénégal à hauteur de 5 milliards de Fcfa.
Relaxée dans cette affaire en première instance, elle sera condamnée en appel et la Cour Suprême va ordonner la confiscation de ses biens en 2016.
Entre temps, une autre procédure a été ouverte au niveau de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), portant cette fois sur 47 milliards de Fcfa.
Finalement, cette juridiction spéciale plus que controversée rendra une ordonnance de non-lieu.