Dossier »sweet beauty »: Ndeye Khady Ndiaye ou le tiers de trop
Le feuilleton judiciaire »sweet beauty » le plus populaire du Sénégal continue de présenter ses épisodes les plus frénétiques les unes que les autres. Dans sa bande annonce ,une vague de témoins et d’accusés. Parmi elles, un personnage clé : Ndeye Khady Ndiaye épouse Coulibaly, propriétaire de l’institut Sweet Beauty où se seraient déroulés les faits présumés de viol sur l’accusatrice de Ousmane Sonko. Elle est poursuivie, notamment, pour :incitation à la débauche, diffusion d’images contraires aux bonnes mœurs et complicité de viol .
Le nerf du procès…
Ce 26 mai, les plaidoiries permettront certainement de mettre la lumière sur cette sombre histoire. Cependant, un avant goût nous a déjà été servi avec la phase interrogatoire. La confrontation entre l’accusatrice et son ex patronne fut indélébile ,aucune n’y est allée de main morte. En effet, les débats furent houleux.Les deux parties ont campé sur leurs positions. Adji Sarr maintenant ses accusations contre Ousmane Sonko et Ndèye Khady Ndiaye disculpant le leader des patriote. Aujourd’hui encore elle reste droite dans ses bottes.
Adji Sarr ouvre la danse de verbes:<< chaque fois qu’Ousmane Sonko manifestait son désir de recevoir son massage ‘’rapide’’, il gardait son pantalon, mais le plus souvent, il exigeait son massage ‘’complet’’>> déclare Adji Sarr dans le bureau du doyen des juges avant d’ajouter<< Dans ce dernier cas, il était tout nu, allongé sur le lit de la cabine. D’ailleurs, c’est ça la règle dans le salon : tous les hommes sont nus et nous, les masseuses, sommes en string et soutien-gorge.>>
Concernant les accusations de viol répété elle soutient mordicus que pour un massage «complet», deux filles étaient mises à la disposition du leader de Pastef. Et, d’après toujours Adji Sarr, après un massage à quatre mains, Sonko faisait sortir l’autre fille pour abuser d’elle. Des faits nié par son ex patronne.En effet, Ndèye Khady Ndiaye affirme qu’Ousmane Sonko venait dans son salon juste pour soigner son dos. Interpellé par le Doyen des juges sur ses compétences en kinésithérapie, la patronne de Sweet Beauty admet n’avoir aucune formation en la matière. Mais qu’elle a tout de même pu traiter les maux de dos de l’opposant.
La patronne de »sweet beauty » Ndèye Khady Ndiaye affirme n’avoir jamais été mis au parfum de cas de viol dans son institut. Une déclaration qui a mis Adji Sarr dans tous ses états. La masseuse a martelé ses accusations et même accusé son ex-patronne d’adultère avec Ousmane Sonko, prenant comme témoins les autres masseuses de Sweet Beauty.pour rappel,certaines étant dans la liste des témoins ont démenti Adji Sarr durant leur interrogatoire. En outre une phrase reste frappante comme le nez au milieu du visage… et c’est celle de Adji Sarr à son ex employeur: << Tu ne m’intéresses pas dans cette affaire. Je n’ai pas porté plainte contre toi. C’est Ousmane Sonko que j’attends pour une confrontation.>>. Des propos qui selon plusieurs analystes montre un hic dans le bien fondé de l’histoire narrée par la plaignante. En effet pour le jaillissement de la vérité, Adji Sarr devait souhaiter la confrontation avec toutes les parties impliquées mais surtout répondre aux questions des avocats de Ndeye khady Ndiaye. Il y’a un cheveux dans la soupe.
Enfin le bout du vestibule ?
Mais après le suspens enfin le procès tant attendu. Ndeye khady Ndiaye est dans le box des accusés ses avocat réclament un report, ils motivent leur requête par le fait qu’ils n’ont pas encore reçu les vidéo et autres audios qui vertèbrent le dossier. De plus, il y a de nouvelles constitutions. Mais le juge oppose son veto et maintien l’affaire.
Me.Mbengue conseil de la mise en cause a fait remarquer par la même occasion que sa cliente Khady Ndiaye, qui se tient debout depuis le début des débats, est enceinte de 8 mois avant de demander au juge de lui permettre de s’asseoir. Sa collègue, Ndèye Fatou Touré n’a su contenir ses émotions, elle pleure en pleine audience. Elle est préoccupée par l’état de grossesse de sa cliente elle martèle :<< …J’ai fais 38 ans de barre et je n’ai jamais vu cela. Je ne peux pas me taire face à cette situation >>, regrette la robe noire qui se désole de cette situation.Je ne peux pas rester dans une salle où les droits des femmes sont violés. C’est une forme de violence qu’on inflige à une femme devant une juridiction>> martèle la juriste. Les plaidoiries se poursuivent Ndeye khady en maillon incontournables risque plusieurs années de prison si les chefs d’accusations avancés par le procureur général sont retenus in fine contre elle.
Sara Jupiter
Pour ces différents chefs d’accusation.