Le phénomène de la traite des enfants semble prendre de l’ampleur à Thiès, notamment dans les quartiers résidentiels. La mendicité y a pris une nouvelle forme. Selon une enquête réalisée par L’Observateur, des enfants-talibés sont exploités dans certains ménages pour pallier le manque de domestiques.
En effet, les maitresses de maison font recours à de jeunes talibés qu’ils recrutent, moyennant une somme comprise entre 2000 et 5000 le mois. « Avec cet argent, je peux acheter des habits et satisfaire la cupidité de mon marabout », souligne un talibé qui travaille comme « boy » dans une maison.