Un gendarme en service dans un escadron mobile de la place et son amante dont les identités ne nous sont pas révélées, pour les besoins de l’enquête, ont été retrouvés morts. Les faits se passent à Akringoua, campement situé dans la commune de Daoukro.
Mais comment cela a-t-il pu arriver ? De nos sources, on apprend que l’homme en tenue a ouvert pour sa petite amie, une sorte de maquis dans ledit campement. Un endroit qui marche assez fort.
Alors, dans la période de la fête de Noël, il rejoint sa dulcinée, et l’aide à vendre la boisson au milieu de tout ce vacarme créé par les clients. Nous sommes dans la nuit du lundi 24 au mardi 25 décembre 2018. Plus tard, exténués par toute la débauche d’énergie, le couple décide d’aller se reposer dans sa chambrée.
Puis, arrive le jour de la fête de la nativité. Soit, le mardi 25 décembre 2018. Mais là, alors que les heures passent, point de trace de la silhouette du gendarme. Encore moins, de celle de sa gonzesse. Les habitants du campement s’inquiètent et se posent alors des questions.
Croyant avoir des nouvelles de leur hôte de la veille, les campagnards se rabattent sur la femme légitime et légale du gendarme. Mais là, ils s’entendent dire par la bonne dame, que son époux est parti de la maison depuis la veille, et n’est toujours pas rentré. Et d’ajouter qu’elle aussi, s’inquiète de son absence qui dure depuis.
L’inquiétude monte d’un cran. Des habitants de la bourgade décident alors, de se rendre au domicile de l’amante du gendarme, où les deux, après la vente de boissons, s’étaient retirés très tard dans la nuit, pour se reposer.
Ils frappent à la porte à plusieurs reprises, mais aucune réponse. Cette fois, l’inquiétude est immense. Surtout que personne dans le voisinage, n’a nullement vu les deux amants sortir de la pièce où ils s’étaient enfermés dans la nuit.
Qu’est ce que cela veut-il alors bien dire? Pour le comprendre, les villageois défoncent la porte. Et ce qu’ils découvrent, est terrible. Les corps sans vie du gendarme et de son amante. C’est la stupeur.
Le patron de l’escadron où l’élément de la maréchaussée est en service, est alerté. Lui à son tour, saisit le commandant de la brigade de gendarmerie de Daoukro, qui dépêche des agents sur place. Ces derniers procèdent à un constat d’usage. Puis, les deux cadavres sont enlevés par les services des pompes funèbres. Une enquête est immédiatement ouverte, pour connaître les causes de cette mort suspecte pour certains.
Aux dernières nouvelles, le corps du gendarme a été transféré à Abidjan pour autopsie. Celui de son amante, est conservé à la morgue, à Daoukro.