En plus de leurs cachets, Bombardier et Eumeu Sène devaient encaisser une prime pour le «Combat royal», doté du drapeau du chef de l’État, qui les opposait le 28 juillet dernier. Lewtoo production, la structure promotrice, avait prévu 10 millions pour le vainqueur et 5 millions pour le vaincu. Près de trois mois après le combat, les deux lutteurs derrière ces primes. «Pape Thialis Faye n’a pas encore payé aux deux lutteurs leurs primes.
Bombardier et Eumeu Sène attendent toujours de rentrer dans leurs fonds», soufflent des sources de Sunu Lamb, le journal qui donne l’information. Du côté du lutteur mbourois, indique le journal, on confirme. Le hic, c’est que cette promesse ne figurait pas dans le contrat qui liait les deux parties. «Ce n’était pas signé noir sur blanc, signale un proche des deux lutteurs ayant requis l’anonymat. Jusque-là, on a rien reçu.
Ce n’est pas un engagement que Pape Thialis Faye est tenu de respecter. Mais cela remet en cause sa crédibilité (en cas de non-respect).» Interrogé par Sunu Lamb, le coordonnateur de Lewtoo, Max Mbargane, a déclaré «ce qu’il en est réellement» de cette affaire.
Il concède : «Ce que je peux dire, c’est que je pense avoir entendu Pape Thialis faye faire cette promesse suite à celle du parrain du combat (le Président Macky Sal, Ndlr). Si tel est le cas et que le parrain tienne sa promesse, je suis sûr que les lutteurs rentreront dans leurs fonds. Lewtoo n’a aucun intérêt à garder cet argent si le parrain s’exécute.»