L’organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (Unesco) a organisé, le week-end dernier, un séminaire pour faire valider un nouveau module articulé autour d’un programme « Education sexuelle et reproductive ». Une initiative face à laquelle les syndicats d’enseignants se sont farouchement opposés malgré l’entêtement de l’Unesco et des lobbies homosexuels. Un vrai scandale !
Cette rencontre a été un véritable bras de fer entre le représentant de l’Unesco et les syndicats d’enseignants. Dès la présentation du programme qui apprendra aux élèves que l’homme peut disposer de son corps où il veut et quand il veut, les membres du G7 sont sortis de leurs gonds, jugeant cela comme une déconstruction des valeurs sociales et religieuses. Dès le premier jour des travaux, les syndicalistes sont montés au créneau en exigeant une clarification du contenu du module. C’est alors qu’ils ont bloqué les travaux.
Irritée, l’équipe technique a accusé les syndicalistes de vouloir saboter la rencontre. Le troisième jour, avant de démarrer les travaux, le modérateur s’est d’abord félicité du fait que «les acteurs ont réussi à valider le programme malgré les bisbilles notées». Mais, cette déclaration a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. D’autant que les syndicalistes se sont fermement opposés à ce qu’une telle déclaration figure dans le procès-verbal. Ils ont exigé aussi que l’on tienne compte de leur réserve.
Pour lever toute équivoque, le Cusems, le Sels/A, le Senals/Fc, l’Uden, le Syndicat des inspecteurs et le Seams ont clairement précisé qu’ils n’ont pas validé le programme. Après ce refus massif, le représentant de l’Unesco qui a dirigé les travaux n’a pas caché sa colère, faisant part de sa « triste », car n’ayant jamais eu autant de difficultés pour adopter un programme depuis qu’elle a commencé, dit-elle, indiquant qu’elle a fait adopter ce même programme dans plusieurs pays d’Afrique.
Dame Mbodj du Cusems affirme que l’Etat du Sénégal a la volonté de faire adopter le programme LGBT dans le système éducatif. «C’est pourquoi, il veut accélérer la démarche». Pour éviter d’être pris au dépourvus avec la validation d’un tel programme, les syndicalistes ont décidé de se rendre auprès des chefs religieux et coutumiers et tirer la sonnette d‘alarme.
En réalité, ce combat contre l’introduction de l’éducation sexuelle dans les écoles n’est pas seulement celui des enseignants. Il concerne tous les sénégalais car, ce programme, s’il est adopté, marquera le début d’une dépravation des moeurs et d’une destruction incontrôlées des valeurs sociales, religieuses et culturelles.
Infosrewmi avec Senegal7