Effondrement des cours du pétrole : une baisse des prix à la pompe attendue
Le prix du baril du pétrole s’est littéralement effondré. De 52.7 dollars en début mars 2020, il a dégringolé jusqu’à 33 dollars ce 9 mars 2020. Son niveau le plus bas depuis 2016. Le bras de fer entre l’Arabie Saoudite et la Russie et l’impact du Coronavirus sont passés par là.
En France déjà, les prix à la pompe ont subi une première baisse. Les sénégalais, eux aussi, peuvent-ils espérer une diminution des prix du carburant ou de l’électricité ?
«Il devrait y avoir une baisse…»
«Tout à fait. Ce sera peut-être une baisse légèrement décalée. Mais, normalement il devrait y avoir une baisse. Parce que, tout simplement, il doit y avoir une mise à niveau, conformément à la loi de 1998», explique Momar Ndao, président de l’Association des consommateurs sénégalais.
Et ce que cette loi prévoit, indique le consumériste, c’est une révision des tarifs toutes les 4 semaines. Cependant, il arrive que la révision ne répercute pas les fluctuations du cours mondial. Ce, pour différentes raisons.
« Très souvent l’Etat refuse de répercuter la hausse au niveau du consommateur. Il arrive aussi des moments où l’Etat, pour mettre de l’argent de côté, diffère la baisse (…) La répercussion n’est pas immédiate. Ça dépend du tampon de taxe qui est mis par l’Etat pour pouvoir corriger et peut être mettre de l’argent de côté pour faire face, demain, à certaines difficultés », explique-il.
Du côté du ministère du Pétrole, envisager une baisse est, pour l’instant prématurée. Mais, renseigne Igfm, le département suit et surveille la tendance actuellement. Ce, au moment où la France a déjà opéré une baisse de 3 centimes sur les prix à la pompe.