Emigration clandestine vers l’Espagne : plusieurs Sénégalais décèdent en mer après deux semaines de route pendant que 117 migrants dont 20 mineurs et 3 femmes qui avaient quitté Saint-Louis, sont arrêtés en Espagne.

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Le phénomène de l’émigration clandestine est toujours d’actualité en cette période marquée par la pandémie du coronavirus. Cinquante-quatre (54) personnes qui tentaient de rejoindre les îles Canaries, ont dérivé pendant presque deux semaines dans l’Océan Atlantique avant d’échouer sur les côtes mauritaniennes. Parmi elles, seules sept (7) ont survécu.

Parmi les migrants, il y a 17 femmes et cinq enfants, informe Helena Maleno, fondatrice de l’ONG Caminando Fronteras. Selon Libération, c’est le jeudi 3 août qu’ils ont pris leur départ de Laâyoune, dans la région du Sahara Occidental à bord d’un canot pneumatique.
Après 13 jours de dérive, dix personnes sur les 54 avaient survécu malgré l’épuisement des réserves d’eau et nourriture. Lorsque le canot a fini par échouer sur les côtes mauritaniennes, trois sont décédées, certainement à cause de la fatigue et de la faim.

Selon la même source, les survivants ne sont pas encore sortis de l’auberge.

Pendant ce temps, 117 migrants dont 20 mineurs et 3 femmes qui avaient quitté Saint-Louis, sont arrêtés en Espagne.
Une embarcation qui a quitté Saint-Louis, dans l’Est du Sénégal, pour l’Espagne, a été interceptée dès son arrivée dimanche. 117 migrants subsahariens dont 17 mineurs et 3 femmes, ont été arrêtés à l’île espagnole d’El Hierro (Atlantique), après six (6) jours de mer.

Selon les informations recueillies par les services d’urgence déployés dans le port de la Restinga et reprises par Libération, les immigrés viennent du Sénégal, du Mali et de Gambie.

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