Emmanuel Macron s’est octroyé quelques jours de repos en famille au large du Fort de Brégancon, la résidence d’été des présidents de la République dans le Var. Entre sortie en bateau et escapade seul sur un jet-ski, les photos ont largement fait parler d’elles sur les réseaux sociaux, alors que le président avait promis des “vacances studieuses”.
Sur les clichés, on peut voir le président français et son épouse Brigitte tous deux vêtus de maillots bleus sur un bateau au large de l’île de Porquerolles. Emmanuel Macron s’est également adonné à l’un de ses plaisirs estivaux: le jet-ski. Un témoin interrogé par le magazine Voici, qui a publié les photos, a déclaré: “Il a taillé la route en solo. Il avait l’air heureux. Il a même fait de superbes dérapages et arrosé ses gardes du corps les uns après les autres”.
Les photos ont largement fait parler d’elles sur Twitter. Certains internautes ont ainsi critiqué l’apparente inconscience du Président, tandis que d’autres ont épinglé sa virée en bateau et en jet-ski du président – deux engins polluants, alors qu’il a plusieurs fois affirmé sa volonté de supprimer certains trajets en avion en métropole, jugé « injustifiés” et allant à l’encontre de la transition écologique.
(la suite sous la photo)
“Prendre la voiture pour aller au boulot ou faire Paris Nice en avion pour un rendez-vous professionnel, c’est pas bien. Mais le jet-ski, aucune utilité avec une énorme consommation d’essence, énorme émission de CO2, détruit la flore sous-marine, c’est super! Ridicule ce Macron…”, “Jupiter en vacances », peut-on notamment lire sur Twitter.
“Vacances studieuses”
Au début du mois, Emmanuel Macron avait d’ailleurs promis de passer des “vacances studieuses”. Mais si le président a visiblement pris du temps pour lui, son agenda n’en reste pas moins chargé. Il doit en effet surveiller l’évolution de l’épidémie de coronavirus et préparer le plan de relance économique de 100 milliards d’euros promis pour la fin du mois. Son programme estival a également été bouleversé par la double explosion survenue à Beyrouth, qui a fait au moins 171 morts et plus de 6.000 blessés. Deux jours après la catastrophe, il s’est en effet envolé pour le Liban, où il a exhorté les autorités libanaises, conspuées par le peuple, à “changer de système” au pouvoir.