Equipe nationale de Basket – Yacine Diop: « Il faut qu’on arrête avec cette mentalité de « Non, ils sont encore jeunes »
Marquer plus de 1000 points en trois saisons, c’est une performance qui n’est pas donnée à tout le monde. Yacine Diop, internationale sénégalaise de basket-ball et sociétaire de Louisville l’a réussie lors de son passage à Pittsburg. L’ailière qui dispute sa première année avec la Team Cards et la dernière de sa carrière universitaire caresse le rêve d’intégrer la WNBA (Women National Basketball American), l’équivalent de la NBA. En outre, elle plaide pour une politique de rajeunissement de l’équipe nationale. Pour Yacine, cette équipe a de l’avenir, mais il va falloir qu’on donne aux jeunes basketteuses leur chance. Dans cette longue interview réalisée par Papa Waly NDAO, depuis Louisville, Kentucky, exploitée par Senego, la sociétaire de Louisville indique qu’il faut qu’on arrête avec cette mentalité de « Non, ils sont encore jeunes ». Le basket est une affaire de jeunes. Une jeune joueuse qui joue 40 minutes a plus d’expérience qu’une joueuse âgée qui joue 20 minutes ou moins. Pour moi, l’expérience c’est le temps de jeu ».
Parlez-nous de vos débuts dans le basket.
J’ai commencé à jouer depuis l’âge de 12 ans à la Jeanne d’Arc de Dakar. J’ai fait toutes mes catégories là-bas jusqu’en senior. En 2011, j’ai quitté le Sénégal pour venir ici aux Etats-Unis.
Qu’est-ce qui vous a motivé à changer de cap ?
Au fait, ma première motivation était de jouer en WNBA, J’ai toujours eu l’idée selon laquelle pour jouer en WNBA, il faut aller aux Etats-Unis. Donc, venir ici était ma priorité numéro 1. Et je l’ai finalement réalisé.
Comment avez-vous contacté le virus du basketball ?
Cette passion est venue toute seule. Je suis partie à la Jeanne d’Arc vers les années 2005-2006. J’étais élève à Lamine Guèye et j’avais une copine qui jouait au basket à la JA. A l’époque, c’était ma meilleure amie. Elle m’a demandé de venir jouer pour la Jeanne d’Arc et je n’ai pas hésité.
Yacine est créditée d’une belle performance avec plus de 1000 points inscrits lors de son passage à Pittsburg. Comment êtes-vous parvenue à réaliser cela ?
C’est grâce au soutien de mes coéquipières et à mon coach qui m’ont mise dans les conditions de réussite parfaite et j’ai pu réaliser cette performance. Je donne tout le crédit à mes « teammates » (coéquipières). Without them, I couldn’t make it. (Sans elles, je n’allais pas le faire). Marquer plus de 1000 points en trois saisons, c’est cool.
Le monde du basketball sénégalais vous a découverte en 2012, lors des championnats d’Afrique U18 disputés à Dakar. Pouvez-vous revenir sur cet événement-là ?