Ce sont des données officielles. Je dis bien à la naissance, c’est-à-dire, automatiquement à la naissance, seuls 25 % des enfants sénégalais sont déclarés à l’état-civil. Cela veut dire que seuls 25% des Sénégalais sont déclarés à l’état-civil. Et heureusement que les gens se rattrapent”, a précisé le président de l’Association des maires du Sénégal (AMS). Selon Aliou Sall, le manque d’extrait de naissance “pose des problèmes aux enfants qui se présentent à leur premier examen, le CFEE (Certificat de fin d’études élémentaires), à un moment où leurs parents n’avaient pas encore pris la précaution de les déclarer à l’état-civil”.
Causes
Cette situation est accentuée par l’absence d’une couverture universelle en matière d’infrastructures abritant les services d’état-civil dans les Collectivités territoriales”, a expliqué le président de l’Association des maires du Sénégal. Qui rajoute que dans plusieurs régions du Sénégal, “il n’y a pas de centre secondaire d’état-civil”.
Solution
Le programme d’appui au renforcement du système d’informatisation de l’état-civil est mis en place pour résoudre le problème. Il est financé par l’Union européenne, pour un montant de 17 836 192 500 FCFA, vise à contribuer à la modernisation de l’état-civil, par un appui au pilotage stratégique et une amélioration de l’offre et de la demande des services d’état-civil. “Il est important, en plus de déployer une solution qui est nécessaire par l’informatisation et la numérisation, d’intégrer un volet infrastructurel, pour faire en sorte que le Sénégalais où qu’il puisse être, puisse accéder à ce service essentiel qui constitue un des droits fondamentaux puisqu’il assure l’identité de la personne”, a-t-il plaidé, rapporte Aps.